MON ENNEMI PREFERE

MAIS POURQUOI JE BOIS?

Decevant constat en effet.
Mais pourquoi je bois ?

Réponse : Parce que je ne sais pas qui je suis !
C’est vrai. J’ai toujours l’impression que je suis deux. A cet effet, je viens de lire le bouquin : "A la recherche du jumeau perdu". Et là flash-back !
A l’âge de 18 ans on a dû me retirer un kyste juste au dessus de l’arrêt des fesses. Un kyste extrement douloureux. Le chirurgien m’avait alors dit que dans ce genre de kyste on trouvait, des dents, des poils, des cheveux.
Aurais-je donc dévorer mon autre moi ? C 'est à dire mon jumeau. Et bien oui apparamment c’est possible.
Dans ce bouquin on explique clairement que le jumeau restant n’est jamais très bien dans sa vie et il reste toujours à la recherche de l’autre dans une fragilité constante. Je n’ai pas de réponse à mon mal de vivre mais lorsque je bois un verre je me sens mieux, beaucoup mieux.
Pour mieux vous expliquer ce que je ressens c’est comme si il me manquait une béquille. Bon ce n’est pas une excuse pour boire me direz-vous. Mais le mal-être que je ressens est incessant. Je ne me sens jamais à la bonne place. La spontanéité n’a jamais été un ressort magique chez moi sauf lors de mes colères où tout sort d’un triste coup.Je manque beaucoup de discernement et parfois je ne sais pas sur quelle branche je suis assise, d’où des contradictions qui étonnent mon entourage. Je me sens par contre profondément humaine et je défends toujours les faibles. C’est déjà une bonne chose me direz vous.
L’écriture est mon salut, c’est mon éxutoire. Ca fait du bien à ma tête folle.

Pourquoi je bois ?

Je souffre depuis toute petite du manque de spontanéité, je viens de vous le dire. Ma mère n’a jamais rien compris a mes souffrances et a toujours appuyer sur les mauvais ressorts avec moi.. Lorsque ma petite soeur est née huit ans après moi, ce fut la poid lourd des stars. Magnifique blonde aux yeux de poupée. Très vite elle fût la préférée de ma mère, aujourd’hui encore.
Moi j’avais les cheveux noirs jade et raides et l’on me prenait pour le grand frère. Je me sentais diminuée, humiliée, j’aurais aimé combien de fois me mettre dans un trou de souris. Alors je m’enfermais dans ma bulle, dans mes rêves. Ce qui m’a value combien de fois le qualificatif de rêveuse hors pair. Ma chambre était mon seul échapatoir. De plus j’était l’aînée, impossible de me confronter avec un autre. Alors je devenais la numéro un des boudeuses.

Les humiliations faites aux enfants sont gravées à tout jamais dans leur mémoire. Et l’on peut constater une chose, c’est que tous les enfants abîmés verbalement ou physiquement ne finissent pas tous mal, mais tous ceux qui finissent mal ont été violenté et abîmes dans leur enfance.
Bon il est tard, je dois cesser mon bavardage.
Je me promets de m’occuper de moi une journée à la fois.