MON ENNEMI PREFERE

DECEVANT CONSTAT

Le 14 février 2012, lors de mon dernier post j’écrivais :
Je suis une renaissante, encore toute mouillée, mais le flacon est brisé, l’alcool évaporé.
JE SUIS LIBRE :

Je m’aperçois que ça fait un an que je n’ai pas écrit !
J’ai honte de moi !
Pas pour ne rien avoir écrit mais pour ne pas avoir tenu le coup. Je voudrais bien réecrire cette phrase par laquelle je commence mon post aujourd’hui, mais hélas je ne vais pas vous raconter de balivernes.
Je bois toujours!
Avec des jours sans et des jours surtout avec.
Je bois moins c’est certain. Mais je bois toujours et c’est infernal.
J’ai l’impression que c’est cyclique. Il y a des jours ou je me passe complètement d’alcool, je ne suis pas du tout en manque, et bing le lendemain, mais neuronnes frappent du tambourin et c’est la grande danse. Et je ne marche pas, je cours.

La tête lourde et l’esprit en vrac font encore parties de mes réveils. Ces réveils pateux qui me donnent la gerbe de moi-même. Il m’arrive même de me retrouver la bouche complètement sèche, la langue collée au palais. C’est dingue et je me fais peur.

Il y a pire désormais, mes soirées alcoolisées, qui commencent agréablement autour d’une discusion, finissent en jus de boudin, et je pars me coucher fachée. Le lendemain matin, je me confonds en excuses minables; Voilà et c’est reparti pour deux trois jours bien avant la grande descente dans tous les sens
du terme. Il était temps que je revienne écrire. Ecrire me fait toujours réagir!
Mais pourquoi je bois ? Réponse : parce que je ne sais pas qui je suis!! ! aussi incroyable que cela puisse vous paraître.