MON ENNEMI PREFERE https://quintessence.journalintime.com/ Chaque jour savourer cet elixir merveilleux, cette essence si chaude à mes veines. Détente de mon corps et perte de la réalité, chaque soir devant mon verre , O combien j'aimais ce moment si doux pour éffleurer le bonheur si éphémère du premier verre. L'abstinence aujourd'hui est une dure réalité auquelle je dois m'adapter. fr 2021-09-26T17:00:13+02:00 https://quintessence.journalintime.com/Et-la-vie-continue Et la vie continue Me voici revenue sur ce blog après une très longue absence. La vie passe et moi avec. Que suis-je devenue? J'ai consacré beaucoup de temps à l'écriture d'un livre pour mes petits enfants un livre que j'ai nommé "Les fruits qu'on fit" Ils ont adoré Et puis j'ai déménagé, beaucoup déménagé. De la Vendée à la Corrèze, puis de la Corrèze aux Pyrénées Orientales, puis des Pyrénées Orientales à la Vendée. La boucle est bouclée. Je ne me sens bien que chez moi auprès de mon océan. Qu'ai-je fait de mes élixirs? C'est la question que vous vous posez. Qu'ai-je fait de Me voici revenue sur ce blog après une très longue absence.
La vie passe et moi avec.
Que suis-je devenue ?
J’ai consacré beaucoup de temps à l’écriture d’un livre pour mes petits enfants
un livre que j’ai nommé "Les fruits qu’on fit"
Ils ont adoré
Et puis j’ai déménagé, beaucoup déménagé. De la Vendée à la Corrèze, puis de la Corrèze aux Pyrénées Orientales, puis des Pyrénées Orientales à la Vendée.
La boucle est bouclée. Je ne me sens bien que chez moi auprès de mon océan.

Qu’ai-je fait de mes élixirs ? C’est la question que vous vous posez. Qu’ai-je fait de mes poisons adorés,de mes substances toxiques, de mes quintessences subtiles et de mes douceurs absolues,de mes carburants de l’âme.

Et bien je n’en ai pas tout à fait fini hélas !
Mais quel progrès et je m’en félicite.
Les choses ne sont pas simples mais j’avance. J’ai enfin compris que ce sont mes émotions qui sont à l’origine de cette faiblesse à me laisser vouloir noyer mes peines et mes chagrins dans le vin mais aussi mes joies, mes allégresses. Mes envies de bonheur passent aussi par là.
J’ai éliminé depuis 3 ans, le vin rosé et le mousseux si chers à mon gosier.
Je n’ai pas encore supprimé la bière mais maintenant je ne m’autorise à en boire qu’une fois par semaine.
Et j’aime encore pour quelques occasions boire mon petit vin blanc sec sans cassis dedans.
Voilà mon cheminement au travers mes tempêtes, mes humeurs cérébrales, mes joies et mes chagrins.
La vie passe et moi avec...
Amicalement vôtre

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2021-09-26T17:00:13+02:00
https://quintessence.journalintime.com/PAS-DE-BULLES-POUR-LES-ENFANTS PAS DE BULLES POUR LES ENFANTS C'est un sujet rarement abordé et délicat que je voudrais abordé dans ce post. En effet il est une chose cruciale dont beaucoup de parents ne prêtent pas assez d'intérêt et d'importance, c'est ce qu'ils donnent à boire à leurs enfants. Il est urgent de prendre conscience que les boissons gazéifiées sont des bombes à retardement pour les enfants. Dans les années 60, tous ceux qui ont plus de cinquante ans se souviennent du fameux "Verigoud" orange ou citron. J'en ai bu des bariques chez mes grands-parents. Aujourd'hui je suis certaine que cette boisson a eu une influence sur moi, C’est un sujet rarement abordé et délicat que je voudrais abordé dans ce post. En effet il est une chose cruciale dont beaucoup de parents ne prêtent pas assez d’intérêt et d’importance, c’est ce qu’ils donnent à boire à leurs enfants. Il est urgent de prendre conscience que les boissons gazéifiées sont des bombes à retardement pour les enfants. Dans les années 60, tous ceux qui ont plus de cinquante ans se souviennent du fameux "Verigoud" orange ou citron. J’en ai bu des bariques chez mes grands-parents. Aujourd’hui je suis certaine que cette boisson a eu une influence sur moi, c’est comme si les bulles s’étaient imprimées et collées sur les émetteurs de mon cerveau. Toute mon enfance j’ai bu cette boisson ridicule qui me laissait autant de marques à l’intérieur qu’à l’extérieur c’est à dire aux commissures des lèvres, du jaune ou de l’orange selon la couleur que j’avais bu. Je me suis longtemps demandé pourquoi je détestais le wisky, le pastis, les vins cuits, le vin rouge,l’eau de vie, mais que j’adorais toujours autant les bulles, le mousseux, le champagne ? j’ai cherché l’erreur et c’est en repensant à ce fameux "Veridegueulasse" que je l’ai trouvé et je pense que réellement les sodas sont dangereux pour la santé future et le rapport à l’alcool de nos chères petites têtes blondes. Quand je vois des gosses s’empifrer de coca-cola à gogo, j’ai envie d’hurler stop!!!!! ! parce que je suis désormais persuader que l’absorption massive de ces boissons peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la vie d’un adulte. On le voit bien beaucoup d’adolescents s’ennivrent jusqu’au délire. Parents, grands-parents, sortez donc de votre bulle et offrez de bons jus d’herbes ou de fruits (sans bulles)pour les grandes occasions et un bon verre d’eau pour les repas de vos enfants. Savez-vous que les enfants aiment aussi les tisanes, il en existe de toutes sortes, l’occasion pour faire découvrir le monde le l’herboristerie, lier l’utile à l’agréable et faire découvrir d’autres saveurs, car l’abus de sodas est dangereux pour les enfants il est vraiment urgent de le faire savoir.

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2013-04-12T08:04:00+02:00
https://quintessence.journalintime.com/MAIS-POURQUOI-JE-BOIS MAIS POURQUOI JE BOIS? Decevant constat en effet. Mais pourquoi je bois? Réponse : Parce que je ne sais pas qui je suis! C'est vrai. J'ai toujours l'impression que je suis deux. A cet effet, je viens de lire le bouquin : "A la recherche du jumeau perdu". Et là flash-back! A l'âge de 18 ans on a dû me retirer un kyste juste au dessus de l'arrêt des fesses. Un kyste extrement douloureux. Le chirurgien m'avait alors dit que dans ce genre de kyste on trouvait, des dents, des poils, des cheveux. Aurais-je donc dévorer mon autre moi? C 'est à dire mon jumeau. Et bien oui apparamment c'est possible. Dans Decevant constat en effet.
Mais pourquoi je bois ?

Réponse : Parce que je ne sais pas qui je suis !
C’est vrai. J’ai toujours l’impression que je suis deux. A cet effet, je viens de lire le bouquin : "A la recherche du jumeau perdu". Et là flash-back !
A l’âge de 18 ans on a dû me retirer un kyste juste au dessus de l’arrêt des fesses. Un kyste extrement douloureux. Le chirurgien m’avait alors dit que dans ce genre de kyste on trouvait, des dents, des poils, des cheveux.
Aurais-je donc dévorer mon autre moi ? C 'est à dire mon jumeau. Et bien oui apparamment c’est possible.
Dans ce bouquin on explique clairement que le jumeau restant n’est jamais très bien dans sa vie et il reste toujours à la recherche de l’autre dans une fragilité constante. Je n’ai pas de réponse à mon mal de vivre mais lorsque je bois un verre je me sens mieux, beaucoup mieux.
Pour mieux vous expliquer ce que je ressens c’est comme si il me manquait une béquille. Bon ce n’est pas une excuse pour boire me direz-vous. Mais le mal-être que je ressens est incessant. Je ne me sens jamais à la bonne place. La spontanéité n’a jamais été un ressort magique chez moi sauf lors de mes colères où tout sort d’un triste coup.Je manque beaucoup de discernement et parfois je ne sais pas sur quelle branche je suis assise, d’où des contradictions qui étonnent mon entourage. Je me sens par contre profondément humaine et je défends toujours les faibles. C’est déjà une bonne chose me direz vous.
L’écriture est mon salut, c’est mon éxutoire. Ca fait du bien à ma tête folle.

Pourquoi je bois ?

Je souffre depuis toute petite du manque de spontanéité, je viens de vous le dire. Ma mère n’a jamais rien compris a mes souffrances et a toujours appuyer sur les mauvais ressorts avec moi.. Lorsque ma petite soeur est née huit ans après moi, ce fut la poid lourd des stars. Magnifique blonde aux yeux de poupée. Très vite elle fût la préférée de ma mère, aujourd’hui encore.
Moi j’avais les cheveux noirs jade et raides et l’on me prenait pour le grand frère. Je me sentais diminuée, humiliée, j’aurais aimé combien de fois me mettre dans un trou de souris. Alors je m’enfermais dans ma bulle, dans mes rêves. Ce qui m’a value combien de fois le qualificatif de rêveuse hors pair. Ma chambre était mon seul échapatoir. De plus j’était l’aînée, impossible de me confronter avec un autre. Alors je devenais la numéro un des boudeuses.

Les humiliations faites aux enfants sont gravées à tout jamais dans leur mémoire. Et l’on peut constater une chose, c’est que tous les enfants abîmés verbalement ou physiquement ne finissent pas tous mal, mais tous ceux qui finissent mal ont été violenté et abîmes dans leur enfance.
Bon il est tard, je dois cesser mon bavardage.
Je me promets de m’occuper de moi une journée à la fois.

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2013-02-06T17:56:58+01:00
https://quintessence.journalintime.com/DECEVANT-CONSTAT DECEVANT CONSTAT Le 14 février 2012, lors de mon dernier post j'écrivais : Je suis une renaissante, encore toute mouillée, mais le flacon est brisé, l'alcool évaporé. JE SUIS LIBRE : Je m'aperçois que ça fait un an que je n'ai pas écrit ! J'ai honte de moi ! Pas pour ne rien avoir écrit mais pour ne pas avoir tenu le coup. Je voudrais bien réecrire cette phrase par laquelle je commence mon post aujourd'hui, mais hélas je ne vais pas vous raconter de balivernes. Je bois toujours! Avec des jours sans et des jours surtout avec. Je bois moins c'est certain. Mais je bois toujours et c'est infernal. Le 14 février 2012, lors de mon dernier post j’écrivais :
Je suis une renaissante, encore toute mouillée, mais le flacon est brisé, l’alcool évaporé.
JE SUIS LIBRE :

Je m’aperçois que ça fait un an que je n’ai pas écrit !
J’ai honte de moi !
Pas pour ne rien avoir écrit mais pour ne pas avoir tenu le coup. Je voudrais bien réecrire cette phrase par laquelle je commence mon post aujourd’hui, mais hélas je ne vais pas vous raconter de balivernes.
Je bois toujours!
Avec des jours sans et des jours surtout avec.
Je bois moins c’est certain. Mais je bois toujours et c’est infernal.
J’ai l’impression que c’est cyclique. Il y a des jours ou je me passe complètement d’alcool, je ne suis pas du tout en manque, et bing le lendemain, mais neuronnes frappent du tambourin et c’est la grande danse. Et je ne marche pas, je cours.

La tête lourde et l’esprit en vrac font encore parties de mes réveils. Ces réveils pateux qui me donnent la gerbe de moi-même. Il m’arrive même de me retrouver la bouche complètement sèche, la langue collée au palais. C’est dingue et je me fais peur.

Il y a pire désormais, mes soirées alcoolisées, qui commencent agréablement autour d’une discusion, finissent en jus de boudin, et je pars me coucher fachée. Le lendemain matin, je me confonds en excuses minables; Voilà et c’est reparti pour deux trois jours bien avant la grande descente dans tous les sens
du terme. Il était temps que je revienne écrire. Ecrire me fait toujours réagir!
Mais pourquoi je bois ? Réponse : parce que je ne sais pas qui je suis!! ! aussi incroyable que cela puisse vous paraître.

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2013-02-06T17:17:01+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2012/02/14-insomnie INSOMNIE Il est cinq heure! impossible de dormir. Je suis donc venu pianoter sur mes écrits et ainsi j'ai relu tout mon journal depuis le premier jour. Et alors? Ca m'a fait du bien et du mal ! Du bien d'être aujourd'hui et du mal d'avoir si mal vécue. L'impression d'une vie dans un flacon d'alcool. Je suis encore vivante. Heureusement, j'aime trop la vie. Je suis une renaissante, encore toute mouillée, mais le flacon est brisé, l'alcool évaporée. JE SUIS LIBRE! Il est cinq heure ! impossible de dormir.
Je suis donc venu pianoter sur mes écrits et ainsi j’ai relu tout mon journal depuis le premier jour. Et alors ?

Ca m’a fait du bien et du mal !
Du bien d’être aujourd’hui et du mal d’avoir si mal vécue.
L’impression d’une vie dans un flacon d’alcool. Je suis encore vivante. Heureusement, j’aime trop la vie.
Je suis une renaissante, encore toute mouillée, mais le flacon est brisé, l’alcool évaporée.

JE SUIS LIBRE !

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2012-02-14T06:05:15+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2012/02/13-071423 LA LIBERTE! Il y a quelques jours, j'écrivais qu'il était beaucoup plus frustrant de ne plus boire d'alcool que de suivre un régime alimentaire.J'écrivais ces propos en me reposant sur la méthode "volonté" que j'utilisais auparavant sans succès. Et bien oui un régime alimentaire c'est lourd, c'est rigoureux mais ce n'est pas frustrant puisque chaque jour vous avez votre récompense qui s'appelle "la perte de poids". Du moins la récompense réduit la frustration. Mais franchement je ne voyais rien au bout de la censure alcoolique sinon que de la frustration. Donc rien de bien motivant en soi. Il y a quelques jours, j’écrivais qu’il était beaucoup plus frustrant de ne plus boire d’alcool que de suivre un régime alimentaire.J’écrivais ces propos en me reposant sur la méthode "volonté" que j’utilisais auparavant sans succès. Et bien oui un régime alimentaire c’est lourd, c’est rigoureux mais ce n’est pas frustrant puisque chaque jour vous avez votre récompense qui s’appelle "la perte de poids". Du moins la récompense réduit la frustration. Mais franchement je ne voyais rien au bout de la censure alcoolique sinon que de la frustration. Donc rien de bien motivant en soi. Et si j’enlève la frustration, me reste t-il quand même quelque chose. En y réfléchissant bien OUI ! Du moins NON, il ne me reste plus ce maudit mal de crâne le matin au lever. C’est toujours ça ! Mais auparavant avec ma méthode "volonté" je ne voyais pas ce que j’avais de mieux à ne plus boire d’alcool. Car il faut bien le dire tout de même, je m’alcoolisais certes, mais ça ne se voyait pas au premier coup d’oeil, puisque je buvais notamment le soir. Donc pas trop de dégâts dans la journée. Sinon donc ce mal de crâne certains matins. Alors que peux donc apporter le fait de ne plus s’alcooliser ? la santé évidemment mais ça je l’avais déjà ! car ne m’occupant nullement de mon problème de stéatose pour moi j’avais une très bonne santé, c’était classé. Aujourd’hui ne buvant plus d’alcool avec ma méthode "EMPOISEMENT" j’ai retrouvé une chose inestimable, un bijou de la vie. Un trésor que j’avais oublié : MA LIBERTE.

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2012-02-13T07:14:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2012-02-13-toxicomanie TOXIC Ou en étais-je? Ah oui je vous parlais de la seule solution existante pour que les alcooliques stoppent leur dérive alcoolique : la volonté! C'est le seul moyen qu'on trouvé les AA (les alcooliques anonymes) et tous les spécialistes sur la question à proposer aux alcooliques pour arrêter leur consommation d'alcool. ET BIEN CA NE MARCHE PAS ! Je vois déjà les AA faire des bonds en me lisant. Bien sûr que plein de gens stoppent l'alcool définitivement et heureusement et cela grâce aux AA. Ce que je veux dire c'est que stopper sa dérive d'alcool en utilisant uniquement la Ou en étais-je?
Ah oui je vous parlais de la seule solution existante pour que les alcooliques stoppent leur dérive alcoolique : la volonté!
C’est le seul moyen qu’on trouvé les AA (les alcooliques anonymes) et tous les spécialistes sur la question à proposer aux alcooliques pour arrêter leur consommation d’alcool.
ET BIEN CA NE MARCHE PAS !

Je vois déjà les AA faire des bonds en me lisant. Bien sûr que plein de gens stoppent l’alcool définitivement et heureusement et cela grâce aux AA. Ce que je veux dire c’est que stopper sa dérive d’alcool en utilisant uniquement la case du cerveau qui s’appelle "la volonté" comporte des risques de rechuttes énormes parce que arrêter de se vouer du jour au lendemain à son" Dieu Préféré Alcool" relève du plus grand défi. Cela explique pourquoi certains alcooliques replongent, au bout de quelques semaines, quelques mois, voire même au bout de dizaines d’années. Uniquement parce que volonté égale frustration.
Peut-on vivre tout son existence frustré ? Et bien sans doute que oui pour certains. Moi je ne suis pas faite pour la frustration et surtout pas sur le long terme. C’est pour cela que ça ne marchait pas mon truc de vouloir stopper ma conso d’alcool. Vous remarquez que je n’utilise jamais la phrase : "arrêter de boire" car heureusement nous continuons tous de boire. Seulement sans alcool dans notre verre.
Donc revenons à nos moutons. Il fallait que je comprenne pourquoi la case "volonté" ne fonctionnait pas sur moi. Et bien je vous l’ai expliqué au début de ce blog, je détiens le gène de la faiblesse et une autre chose : le goût pour les bonnes choses, (du moins c’est ce que je croyais). Je l’ai déjà dit, j’ai adoré boire du vin rosé, du champagne, et de la bière. Ce fût un immense plaisir de déglutir mes elixirs comme je les appelle.
En fait depuis ma plus tendre enfance on m’a fait croire que les vins étaient des trésors, voir des bienfaits, des "revigorisants"(un mot à moi) à consommer évidemment avec modération. J’ai même envier les oenologues et les sommoliers, qui relatent avec autant de fantaisie la couleur, l’odeur, encore plus abérrant "la robe" d’un vin.
Et au fait pourquoi avec modération si ils étaient si bon que ça on devrait pourvoir avaler la quantité qu’on veut sans modération. Et c’est là que j’ai trouver la solution. Si il y a modération c’est qu’on m’a caché quelque chose. Et moi je suis bête je n’y avais pas pensé plutôt. 90% de la population boit de l’alcool. Pourquoi se méfier de quoi que ce soit. C’est normal de boire de l’alcool toujours avec modération quand même, mais rien d’anormal. Parfois même l’horreur et l’erreur ultime en médication : un ptit rhume, un ptit rhum ! une ptite fatigue, une ptite quintonine au vin rouge, une ptite déprime, une ptite cerise à l’eau de vie, un ptit mal de dent, un ptit gargarisme à la niaule et j’en passe.
Mais j’en reviens à la modération, et j’en déduis que si il y a modération il y a danger et danger de quoi ? DANGER D’EMPOISEMENT tout bêtement. Et là mon cerveau à fait un devant-derrière. Jamais je n’avais imaginé être en danger d’empoisement. Je venais de réaliser que chaque verre d’alcool porté à ma bouche était du poison. En fait je n’avais rien compris du tout. J’essayais d’arrêter ma dérive alcoolique en enviant les autres de pouvoir continuer la leur, sans problème. Donc j’étais frustrée évidemment et ça ne pouvait pas marcher bien longtemps. J’ai donc pensé que j’avais réellement un problème de constitution. C’est à dire que j’étais née avec cette tare terrible, qu’a ma conception, comme un tatouage, s’était inscrit le gène de l’alcoolisme. Aujourd’hui je sais que c’est faux archi-faux. Car maintenant je sais que toute personne qui boit de l’alcool modérement est néammoins un alcoolique ordinaire et que son stade alcoolique en est qu’au début de la maladie. Sans doute n’évoluera t-elle jamais, je lui souhaite mais il faudra qu’elle sache que chaque verre bu est un poison masqué. Vous viendrait-il de boire chaque matin au levé un ptit verre d’arsenic ? L’arsenic ne tue qu’a grosse dose, mais un ptit peu chaque jour à dose infinitissimale, juste des nausées, un peu comme l’alcool à plus forte dose. Toujours est-il que ce sont deux poisons identiques.Enfin j’ai compris que j’étais en danger de toxicomanie, et pour ne pas me voiler la face, que j’étais une toxico à l’alcool. C’est drôle j’ai toujours vu la toxicomanie au travers le tabac et ses dérivés, mais jamais au travers l’alcool. Alors qu’il n’y a qu’un pas. Donc à partir du fait ou j’ai considérée avoir été leurée avec l’alcool. Avoir découvert la face caché de mon sublime elixir, tout devenait plus clair dans mon cerveau. Je prends un exemple : Vous aimez votre conjoint, seulement ça ne va plus très bien entre vous, les choses deviennent plus compliquées, vous vous dites que c’est passager, que ça ira mieux, et qu’il n’est pas question de remettre tout en question, car c’est quand même quelqu’un de bien se conjoint. Il n’en reste pas moins que votre couple est malade. Donc ça dure des années clopin-clopant, sans vouloir tout à fait changer les choses. Et puis un jour vous apprenez que ce conjoint vous a trompé avec quelqu’un, ou sur un évènement, peu importe. A ce moment là, tout va s’éclairer dans votre cerveau, tout devient limpide comme de l’eau de roche. Vous allez détester ce conjoint avec lequel vous saviez avoir un problème, mais que vous pensiez encore aimer, aussi par faiblesse de ne pas vouloir changer les choses, et que malgré tout, vous vouliez voir encore ce qui brillait chez lui. Cet être va devenir detestable en coup de cuillère à pot, et vous vous traiterez de stupide de n’avoir pas réagi plus tôt. Voilà, je trouve cet exemple identique à la promotion que l’on veut bien faire de l’alcool. Ce pauvre vieux à bien des défauts, mais il est tellement bon, qu’on s’en ressert un peu. Jusqu’au jour ou comme moi j’ai réalisé que je ne buvais pas de l’elixir, mais du poison.
Hélas, si plutôt on m’avait parlé d’empoisement au lieu de volonté, il y a longtemps que j’aurais résolu mon problème. Comme quoi les mots utilisés sont très importants dans une thérapie. Car il y a des mots qui retiennent plus ou moins notre attention, selon notre vécu, notre éducation des mots électrochocs qui peuvent changer notre vie. Ca peut paraître idiot, mais ce mot EMPOISEMENT à eu une résonnance que seules les méandres de notre cerveau connaissent. Si dans mon enfance on m’avait expliqué qu’avant de devenir du vin et donc de l’alcool, celui ci passait par un état de PUTREFACTION, ce mot aurait peut-être fait tilt dans mon cerveau. Au lieu de ça on ne m’a montré de belles grappes de raisin gorgées de liqueur sublime. On m’a même fait goûter ce premier jus fermenté qu’on appelle "le vin nouveau". Aucun danger disaient-ils. C’est du tout naturel. Alors vous comprendrez bien qu’avant que je m’empoisonne, on m’a d’abord empoisonnée et emprisonnée.

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2012-02-13T06:43:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2012/02/09-la-bonne-nouvelle LA BONNE NOUVELLE Six mois se sont écoulés depuis mon dernier article. Je n'avait pourtant pas oublié mon confident, ce journal si cher à mes maux, mais j'avais oublié simplement d'arrêter mes délires alcoolisés et de me faire des illusions sur une hypothétique façon d'y arriver jusqu'à il y a un mois. Voilà pourquoi j'ai déserté mon journal. Pourtant si je reviens ici c'est que j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Mais avant je voudrais que vous compreniez quelle méthode j'adoptais auparavant pour essayer d'arrêter ma consommation d 'alcool en suredose. Chaque fois que j'étais Six mois se sont écoulés depuis mon dernier article. Je n’avait pourtant pas oublié mon confident, ce journal si cher à mes maux, mais j’avais oublié simplement d’arrêter mes délires alcoolisés et de me faire des illusions sur une hypothétique façon d’y arriver jusqu’à il y a un mois. Voilà pourquoi j’ai déserté mon journal.

Pourtant si je reviens ici c’est que j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Mais avant je voudrais que vous compreniez quelle méthode j’adoptais auparavant pour essayer d’arrêter ma consommation d 'alcool en suredose.

Chaque fois que j’étais enfin décidée à stopper mes délires alcoolisés, je continuais de baver devant mes elixirs préférés. Disons que le premier jour ça allait encore, je supportais. Le second jour,j’entendais une petite voix dans mon cerveau qui hurlait le manque et me suppliait de réconforter ses cellulles d’un peu de vapeur d’alcool. Quand au troisième jour, je m’ennuyais littéralement et la déprime s’en suivait à l’idée de pensée à la vie triste que j’allais à présent méner. Je tenais donc le coup uniquement grâce à la volonté. J’étais très contrariée lorsque je voyais mes amis, ma famille lors d’un repas ou d’une soirée, siroter leur elixir de façon raisonnable. L’apothéose était de voir défiler sous mon nez une bouteille de pétillant à la fin du repas, ma douceur préférée. Egalement, je devenais menteuse(chose dont j’ai horreur) car je n’ai jamais avoué à mon entourage mon problème. Lors de mes interruptions, si peu il y en a eu, Je prétextais un régime ou des petits problèmes passagers de digestion lorsque quelqu’un se proposait de verser le breuvage dans mon verre.

Buvant pratiquement que le soir, peu de gens se sont rendus compte d’ailleurs que j’étais une buveuse un peu plus qu’ordinaire. Si je buvais bien lors des fêtes, personne ne s’en rendait compte non plus puisqu’eux mêmes levaient bien leur coude à ces occasions, et qu’un peu de rigolade venait entourés nos verres à tous. Donc personne ne m’a jamais considérée comme alcoolique, du moins je le pense, sinon mon amie Sandrine qui a découvert mon secret il y a bien longtemps. Il n’y a que moi qui me suis nommée de la sorte. D’ailleurs je pense que j’errais dans ce qu’on appelle aujourd’hui, l’alcoolisme mondain.

Mais je reviens à la volonté. Je n’ai jamais considéré compter sur autre chose que la volonté pour me sortir de ma galère. Comment imaginer autre chose d’ailleurs ? Car pour moi il était évident que toute restreinte devait passer par la case volonté. Tout comme un fumeur d’ailleurs. Lorsqu’il arrête du jour au lendemain tout le monde dit : Quelle volonté ! Bon c’est bien beau, mais moi j’ai de la volonté pour les choses qui m’intéressent, je peux même être tenace et allez jusqu’au bout de mes désirs en m’en donnant les moyens puisque ça me plaît ce que je suis en train d’entreprendre, même si c’est difficile. Je déplois une énergie fantastique pour venir à mes fins. Mais avoir de la volonté pour faire quelque chose qui va me priver profondément et ne rien m’apporter en contre partie, pas même la santé puisque je l’ai déjà ! (c’est ce que je croyais) non c’est vraiment déprimant. Donc à chaque tentative de sevrage je signais le mot "frustration". Et tout le monde le sait bien on ne peut pas vivre frustrer toute sa vie.


Pour mieux me faire comprendre je vais prendre un exemple. Faire un régime alimentaire est périlleux également, on peut resentir de la frustration, c’est pourquoi la fameuse méthode américaine si connue marche très bien, car on peut manger de tout en pesant ses aliments, et donc continuer quand même à manger un peu de tout et surtout il y a la récompense au bout, c’est à dire la perte de poids. Donc dans ce cas la frustration est raisonnée. Mais lorsqu’il s’agit d 'alcoolisme, il n’y a pas de demi mesure, c’est la sobriété absolue à vie, si on ne veut pas voir cette dernière partir très vite en peau de chagrin. Pas question d’un petit verre par çi par là de temps en temps. Et oui on le sait bien, le premier verre appelle le deuxième et ainsi de suite. Alors plus une goutte d’alcool dans mon gosier, quelle frustration ! Et pour porter la frustration, qu’un seul moyen : la volonté. Vous l’avez compris c’est l’histoire du chien qui se mord la queue.
A défaut d’avoir imaginer une autre solution l’issue devenait fatale au bout de quelques jours, voir au mieux quelques semaines. Je remettais le nez dans mon verre allègrement.

La suite bientôt.......
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2012-02-09T17:08:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2011/07/26-abstinence-sobriete-des-mots-et ABSTINENCE, SOBRIETE DES MOTS ET DES MAUX QUE JE DETESTE. Abstinence me fait penser à pénitence. Sobriété ressemble trop à ébriété. Donc j'ai pris le mot renaissance pour dire que je ne bois plus d'alcool depuis 7 jours seulement, et oui encore une fois j'avais lourdement replongée. J'espère que cette fois ci sera la bonne! Je me suis fais peur le matin ou je n'ai pas pu me lever. Immense fatigue sans d'autres maux, même pas un mal de tête. Je me suis traînée toute la journée, je pense que mon foie n'en pouvait plus et qu'il venait de déclarer forfait. Donc à nouveau la décision de ne plus avaler un seul verre. Les quatre premiers Abstinence me fait penser à pénitence. Sobriété ressemble trop à ébriété. Donc j’ai pris le mot renaissance pour dire que je ne bois plus d’alcool depuis 7 jours seulement, et oui encore une fois j’avais lourdement replongée. J’espère que cette fois ci sera la bonne!
Je me suis fais peur le matin ou je n’ai pas pu me lever. Immense fatigue sans d’autres maux, même pas un mal de tête. Je me suis traînée toute la journée, je pense que mon foie n’en pouvait plus et qu’il venait de déclarer forfait. Donc à nouveau la décision de ne plus avaler un seul verre.
Les quatre premiers jours ont été faciles, mais le cinquième j’ai traîné une grosse envie toute la journée. Puis le sixième encore pire. Aujourd’hui ça va, je n’ai aucune tentation. Mais j’ai l’impression que je rends mon foie. J’ai encore plus mal que d’habitude. Côté dépression je gère à peu prés la situation. Mais ça fou le bourdon de se dire que même un verre de champ peu être fatal. Alors je préfère gérer un jour à la fois, que de me dire plus jamais d’alcool ce qui est trop dur encore pour moi aujourd’hui à imaginer.

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2011-07-26T17:49:15+02:00
https://quintessence.journalintime.com/2011/02/04-reveil-sans-le-gout-de-lalcool REVEIL SANS LE GOUT DE L'ALCOOL Tout va très bien ! Se réveiller sans le goût de l'alcool dans la bouche quel bonheur! Ne plus courir au lavabo pour en se levant Ne plus boire son café avec le goût de menthe dans la bouche ! Ne plus avoir mal à la tête en metttant le pied par terre ! Se sentir mieux quoi! C'est revivre! Tout va très bien !
Se réveiller sans le goût de l’alcool dans la bouche quel bonheur!
Ne plus courir au lavabo pour en se levant
Ne plus boire son café avec le goût de menthe dans la bouche !
Ne plus avoir mal à la tête en metttant le pied par terre !
Se sentir mieux quoi!
C’est revivre !

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2011-02-04T06:59:20+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2011/01/07-le-meilleur-du-meilleur-la LE MEILLEUR DU MEILLEUR : LA QUINTESSENCE Pourquoi ai-je choisis d'intituler mon journal "Quintessence"? La quintessence, est ce qu'il y a de plus de plus fin, d'essentiel, de plus subtil, de meilleur dans une chose. Je ne suis pas devenue alcoolique par déprime, par dégoût de la vie car j'ai déjà raconté que ma rencontre avec l'alcool date de ma plus tendre enfance. Non bien au contraire, j'aime la vie et ses divins plaisirs, je suis épicurienne avant tout et je désire me priver de rien. Quel paradoxe me direz-vous ! L'alcool abusif n'a jamais rendu personne heureux ! Un seul verre d'alcool le contraire. "ABUSIF" voilà Pourquoi ai-je choisis d’intituler mon journal "Quintessence"?
La quintessence, est ce qu’il y a de plus de plus fin, d’essentiel, de plus subtil, de meilleur dans une chose.
Je ne suis pas devenue alcoolique par déprime, par dégoût de la vie car j’ai déjà raconté que ma rencontre avec l’alcool date de ma plus tendre enfance. Non bien au contraire, j’aime la vie et ses divins plaisirs, je suis épicurienne avant tout et je désire me priver de rien.
Quel paradoxe me direz-vous !
L’alcool abusif n’a jamais rendu personne heureux !
Un seul verre d’alcool le contraire.
"ABUSIF" voilà le mot clé du problème. Car ou tout ce gâte c’est après le premier verre. Ce n’est pas l’alcool en soit que j’aime boire bêtement, c’est tout d’abord la première gorgée qui coule dans mon gosier. Quel bonheur que sont les arômes fruités d’un bon vin rosé à leur du déjeuner, sous le préau quand le soleil d’été tape fort Ce bon rosé très frais, un vrai plaisir du palais, un bon moment de détente après le travail de la matinée.
En fait la première gorgée, c’est la seule qui compte, lorsque la soif est là aussi et qu’on a pas su boire un verre d’eau avant. Cet immense plaisir de porter à ses lèvres son verre, et pas n’importe quel verre ! attention, le verre a une extrème importance ! on ne sert pas un rosé dans un vulgaire verre à moutarde, quel gachis. Quelle offense faite au vin lui-même. Quel anathème !
Donc mon verre à pied exigé devant moi, là je commence mon rite. J’amorce la levée du calice et porte l’elixir à mes lèvres, mon palais transpire déjà, Un flot gigantesque l’inonde et l’effet est immédiat, mon corps se détend, la sève coule à nouveau dans mes veines et j’aime ça car toute la quintessence est là !
La meilleure, la plus noble c’est toujours la première gorgée. Celle que personne ne remarque car elle est toujours conviviale. Tout va bien tout le long de ce premier calice. Puis l’on s’aperçoit qu’il est vide ! disparu comme une peau de chagrin le contenant à perdu son contenu et là commence le cauchemar. Inimaginable d’en rester là ! impensable de ne pas se reservir un fond de verre. Alors autour de la table on ressert d’abord ses hôtes, politesse obliqe. On est soulagé lorqu’ils disent oui ! ouf ! on va pouvoir s’en reservir un petit; mais là ou ça devient plus gênant c’est lorsque qu’on vous dit "non merci". Et bien qu’à cela ne tienne, chacun fait ce qu’il veut et bêtement on se ressert un fond de verre en rageant intérieurement de ne pas pouvoir s’en servir plus car déjà tous les regards sont fixés sur la quantité resservie. Alors on attend un peu, ça fait moins désordre, on attend qu’une conversation reprenne pour à nouveau porter dignement son verre à sa bouche. A ce moment précis, rien n’est pareil, tout semble gâché, le plaisir a presque disparu, mais l’aimant attire toujours votre main pour finir gorgée après gorgée cet elixir devenu fou.
Enfin, tout le monde est parti, seuls sur la table gisent, les verres vides poisseux de cacahuétes et le fond de rosé défraîchit. Cette bouteille elle, ne finira pas au réfrégérateur puisqu’il en reste si peu, et que ça ne sert à rien d’encombrer celui-ci, on prendra même un verre propre, dernier instinct de digniter devant la soifarde ridicule qui s’enfile cette fin de bouteille vulgairement, les lèvres humides et l’haleine enivrée, avec de moins en moins de plaisir, là ou la quintessence s’est envolée…

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2011-01-07T10:22:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2010/12/31-le-bilan-2010 LE BILAN 2010 J'ai envie de mentir, de mentir à mes lecteurs, de me mentir! de vous écrire la belle histoire d'une ancienne alcoolo pour qui l'alcool est un vieux souvenir et que l'abstinence fait du bien à son foie en voie de guérison. Et bien non je ne mentirai à personne, car j'ai bien des défauts mais pas celui-là car je ne supporte pas les gens artificiels qui s'inventent des histoires à l'eau de rose et mettent de la poudre aux yeux des naïfs. Et bien le bilan n'est pas terrible! Depuis le mois de septembre je flirte avec la dépression. Et là je vais trouver toutes les bonnes raisons pour J’ai envie de mentir, de mentir à mes lecteurs, de me mentir ! de vous écrire la belle histoire d’une ancienne alcoolo pour qui l’alcool est un vieux souvenir et que l’abstinence fait du bien à son foie en voie de guérison. Et bien non je ne mentirai à personne, car j’ai bien des défauts mais pas celui-là car je ne supporte pas les gens artificiels qui s’inventent des histoires à l’eau de rose et mettent de la poudre aux yeux des naïfs.
Et bien le bilan n’est pas terrible ! Depuis le mois de septembre je flirte avec la dépression. Et là je vais trouver toutes les bonnes raisons pour ne pas avoir stopper mes conneries car des mauvaises nouvelles ont continuées d’affluer sur ma vie, telle l’annonce de la maladie génétique de mon neveu de 6 ans, le décès de deux copains etc… Que des bonnes raisons ! J’ai envie de me foutre des claques. Vous imaginez si tous les gens qui souffrent se mettent à boire !

En fait c’est depuis le mois de juillet que je flotte à nouveau à côté du bateau. Les vacances je l’ai passées à picoler, apéro à midi (jamais d’alcool avant) pour ne finir parfois qu’à 16h et oui c’est arrivé ! rassurer vous je ne bois qu’un verre à la fois ! je n’ai profité de rien, cet été, moi qui voulais faire des randos, je n’ai crapahuté qu’autour de mon verre. le soir après la piscine on remettait ça. Inutile de vous dire dans quel état je me couchais. Le mauvais goût dans la bouche le matin me faisait courir au lavabo pour me laver les dents avant de prendre mon ptit dèj. En voilà des belles vacances ! Du monde plein la maison c’était agréable mais ça ne m’a pas franchement aider , je ne maîtrisais rien. Et puis septembre est arrivé avec la grosse valise de madame déprime ! L’automne a passée ainsi et décembre fût l’apothéose ! jusqu’à ce que je me reprenne un peu en main face aux divers problèmes de santé. J’ai retrouvé mes vieux réflexes de survie et là j’ai pas lésiné, acupuncture, magnétiseur, kiné pour mon épicondilite, et j’ai fini par l’ostéo qui m’a cassée tous les os en 1 heure et qui m’a dit que mon problème au bras venait de mon foie, (c’est ce qui est dit en médecine chinoise).

Alors j’ai bien vite envie d’enterrer 2010, et d’aérer ma vie, d’épurer mon corps en désamorçant mon auto-destruction, d’avoir plein de projets néanmoins, l’association que je viens de créer pour la maladie de mon neveu. Et puis sans doute déménager pour avoir moins de charges et vivre au bord de l’eau là ou j’aime me ressourcer.


Allez ! c’est peut-être pas gagné mais j’ai vraiment envie que les choses changent ! Et je me promet que ça va déménager dans ma tête.
Je vous retrouve en 2011 ! et vous souhaite à tous une bonne année 2011

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2010-12-31T13:12:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2010/11/16-un-jour-de-gagne UN JOUR DE GAGNE ! Comment arrêter de boire, quand et pour combien de temps? Voilà les réponses que j'ai trouvé. Première réponse : Tout d'abord me rendre dans un magasin et choisir une ou plusieurs boissons non alcoolisées qui vont devenir mes boissons préférées. Ca commence mal ! le mousseux sans alcool. Le pastis j'aime pas donc pas de pastis sans alcool. Le palermo c'est dégeulasse. Bon j'aime bien le bitter sanpellagrino. Ca marche pour ça. Deuxième réponse : Commencer lundi, c'est mieux de commencer un début de semaine. Troisième réponse : Je ne sais pas. Pour lundi c'est Comment arrêter de boire, quand et pour combien de temps ?

Voilà les réponses que j’ai trouvé.

Première réponse :

Tout d’abord me rendre dans un magasin et choisir une ou plusieurs boissons non alcoolisées qui vont devenir mes boissons préférées. Ca commence mal ! le mousseux sans alcool. Le pastis j’aime pas donc pas de pastis sans alcool. Le palermo c’est dégeulasse. Bon j’aime bien le bitter sanpellagrino. Ca marche pour ça.

Deuxième réponse :

Commencer lundi, c’est mieux de commencer un début de semaine.

Troisième réponse :

Je ne sais pas. Pour lundi c’est sût !

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2010-11-16T08:45:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2010/05/10-lenvie-decrire L'ENVIE D'ECRIRE A nouveau le besoin de venir écrire. Je suis désolée pour ceux qui venaient me lire de ne plus poser de mots sur le clavier de mon ordi depuis plusieurs mois mais j'ai créé une petite auto-entreprise et ça m'occupe beaucoup, mais je m'éclate dans ce défi que je me suis donné. D'autant plus que je ne retrouvais plus le site, quelle galère, enfin c'est bon je suis à nouveau ici. Je ne vais pas vous en dire plus pour ce matin, mais je reviens très vite vous écrire plein de choses. A bientôt A nouveau le besoin de venir écrire. Je suis désolée pour ceux qui venaient me lire de ne plus poser de mots sur le clavier de mon ordi depuis plusieurs mois mais j’ai créé une petite auto-entreprise et ça m’occupe beaucoup, mais je m’éclate dans ce défi que je me suis donné. D’autant plus que je ne retrouvais plus le site, quelle galère, enfin c’est bon je suis à nouveau ici.
Je ne vais pas vous en dire plus pour ce matin, mais je reviens très vite vous écrire plein de choses. A bientôt

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2010-05-10T06:28:00+02:00
https://quintessence.journalintime.com/2009-06-18-sobriete SOBRIETE Ma sobriété n'a pas tenue plus longtemps qu'une promesse d'ivrogne. Je me fais de plus en plus peur, je me dégoûte. Un choc émotionnel m'a fait resombrer lourdement dans la picole. Et pourtant je ne trouve même plus de plaisir à boire, les lendemains de cuites sont de plus en plus terribles. Le goût dégeulasse de l'alcool encore en bouche au petit matin est horrible mais je continue pourtant comme une gamine la main dans le sac de bonbons. Chaque jour se levant je me dis que c'est le bon ! mais quand l'heure de l'apéro sonne je suis là, ravie de remplir mon verre de cet élixir Ma sobriété n’a pas tenue plus longtemps qu’une promesse
d’ivrogne. Je me fais de plus en plus peur, je me dégoûte.
Un choc émotionnel m’a fait resombrer lourdement dans la picole. Et pourtant je ne trouve même plus de plaisir à boire, les lendemains de cuites sont de plus en plus terribles. Le goût dégeulasse de l’alcool encore en bouche au petit matin est horrible
mais je continue pourtant comme une gamine la main dans le sac
de bonbons. Chaque jour se levant je me dis que c’est le bon !
mais quand l’heure de l’apéro sonne je suis là, ravie de remplir
mon verre de cet élixir qui va me soulager quelques minutes de ma
journée bien remplie d’un travail que je n’aime pas !
La seule note positive dirais-je est que j’arrive à ne plus boire le midi. J’arrive à tenir jusqu’au soir sans alcool sans problème. Mais l’heure de la pose avant le dîner est la plus terrible, là je craque mais il n’y a de bon que le premier verre, après c’est du n’importe quoi, c’est la rupture avec la sociabilité. Je ne maîtrise plus rien
je m’enflamme et les disputes d’ivrognes commencent. J’ai toujours l’impression que c’est la faute des autres. Pauvre fille !
Je pense toujours être en mesure de ne boire qu’un verre. Enorme
leurre car le premier verre appelle toujours le suivant et ainsi de
suite. J’ai enfin compris que c’est définitif ! c’est zéro alcool ! lorsqu’on est alcoolique on ne pourra jamais ce contenter d’un seul verre, c’est fini, car notre cerveau a tout enregistrer donc on
est bien alcoolique à vie.
Aujourd’hui je ne sais pas comment je vais m’en sortir, je sens mon
foie qui n’en peut plus, ma tête est une cocotte minute, mon coeur
n’a parfois plus d’émotions, mon corps souffre de ce ventre ridiculement élargie par cette stéatose. J’ai honte.......

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2009-06-18T09:37:00+02:00
https://quintessence.journalintime.com/2009/02/18-13-jours-dabstinence 13 JOURS D'ABSTINENCE Je reviens de vacances . Treizième jours d'abstinence ! Je suis assez contente de n'avoir que très peu souffert du manque de mon poison favori pendant cette semaine. En fait j'étais très occupée toute la journée puisque j'ai fait beaucoup de randonnées en rackette. C'était super, j'avais l'impression d'une renaissance. J'ai bien choisi cette semaine là pour arrêter mes conneries. Et puis j'ai perdu 2 kilogs! génial. C'est plus dur depuis que je suis rentrée. Le retour à la maison me donne des envies de vieilles mauvaises habitudes. Le moral est en berne, il pleut ! il faut que Je reviens de vacances . Treizième jours d’abstinence ! Je suis assez contente de n’avoir que très peu souffert du manque de mon poison favori pendant cette semaine. En fait j’étais très occupée toute la journée puisque j’ai fait beaucoup de randonnées en rackette. C’était super, j’avais l’impression d’une renaissance. J’ai bien choisi cette semaine là pour arrêter mes conneries. Et puis j’ai perdu 2 kilogs ! génial.
C’est plus dur depuis que je suis rentrée. Le retour à la maison me donne des envies de vieilles mauvaises habitudes. Le moral est en berne, il pleut ! il faut que je tienne le coup. C’est presque plus dur que les premiers jours. L’euphorie des vacances y est sans doute pour quelque chose. J’ai besoin d’un courage qui me lache un peu plus d’heure en heure. J’espère ne pas craquer ! JE ME FAIS PEUR.

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2009-02-18T16:44:59+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2009/02/06-mes-preferences MES PREFERENCES Je déteste le wisky, le Ricard, le vin rouge, la niaule, le porto, le Gin, la Vodka ! Mais pourquoi j'aime tant le champagne, la bière, le côteau du Layon et le vin rosé ? Je me pose depuis longtemps cette question. Je vais plancher sur celle-ci ! Je déteste le wisky, le Ricard, le vin rouge, la niaule, le porto,
le Gin, la Vodka !
Mais pourquoi j’aime tant le champagne, la bière, le côteau du Layon et le vin rosé ?
Je me pose depuis longtemps cette question.
Je vais plancher sur celle-ci !

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2009-02-06T17:17:51+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2009/02/06-la-maladie LA MALADIE Je sais depuis toujours que ma consommation d'alcool dépasse les normes! Mais jamais je n'ai réellement songé, ni eu l'envie de changer ce comportement jusqu'au jour où la dépression m'a conduite chez mon médecin. En cinq ans j'ai subis quatre décès familiaux, l'incendie de mon pavillon, un divorce et l'annonce d'un adénome carcinomateux au foie de mon fils (non dû à l'alcool) J'ai commençé à me faire peur. Je ne buvais plus pour rire, mais pour pleurer ! Des douleurs de l'hypochondre droit sont venues s'intallées de plus en plus souvent. L'envie de me prendre par la main Je sais depuis toujours que ma consommation d’alcool dépasse les normes ! Mais jamais je n’ai réellement songé, ni eu l’envie de changer ce comportement jusqu’au jour où la dépression m’a conduite chez mon médecin. En cinq ans j’ai subis quatre décès familiaux, l’incendie de mon pavillon, un divorce et l’annonce d’un adénome carcinomateux au foie de mon fils (non dû à l’alcool) J’ai commençé à me faire peur. Je ne buvais plus pour rire, mais pour pleurer !
Des douleurs de l’hypochondre droit sont venues s’intallées de plus en plus souvent. L’envie de me prendre par la main pour me sentir mieux m’a donc conduite chez mon toubib comme le faisais ma maman jadis. Mais cette fois, j’étais seule. Ainsi, Je me suis délivré de mon si doux secret sans honte, avec beaucoup de modestie et demandant enfin de l’aide.
résultat : prise de sang, échographie du foie
GMT : 145 TRANSAMINASES 18 et 37 (normaux)
Le bilan a été sans appel : Stéatose du foie !
Verdict : plus une goutte d’alcool !
Pauvre de moi que ma vie va devenir triste sans mes apéros du soir. Le toubib m’a dit que c’était réversible, mais qu’il fallait agir rapidement si je ne voulais pas finir avec une vraie poche à vin.
Pas le choix donc. La dernière longue période d’abstinence remonte à ma dernière maternité il y a quatorze ans. Je n’ai jamais bu pendant mes grossesses et j’en suis très fière.
Je sais que ça ne va être bien facile mais que ça va me coûter moins cher ! ! hi hi pour la consolation.
Le temps des conneries est fini je vais avoir 50 ans ! ! et je voudrais vivre encore un peu.

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2009-02-06T16:01:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2009/01/30-besoin-de-se-dire-la-verite BESOIN DE SE DIRE LA VERITE ! Depuis longtemps je voulais écrire sur le sujet de l'alcoolisme, c'est chose faite ! J'ouvre ce journal pour me raconter. Avec ma sensibilité, mes humeurs, sans tabous, avec pudeur. Sensibiliser le lecteur sur le problème qu'est l'alcool est mon but. Pour que les comportements changent et que les regards évoluent sur ce fléau. Espèrer faire tomber les tabous, en parler avec sincérité. Oser dire à quelqu'un qu'on aime "je me permets de te dire que tu bois trop" C'est une porte qui s'ouvre ou qui claque ! C'est un risque à courir. Mais l'amour comme l'amitié, se vivent dans la Depuis longtemps je voulais écrire sur le sujet de l’alcoolisme, c’est chose faite !
J’ouvre ce journal pour me raconter. Avec ma sensibilité, mes humeurs, sans tabous, avec pudeur. Sensibiliser le lecteur sur le problème qu’est l’alcool est mon but. Pour que les comportements changent et que les regards évoluent sur ce fléau. Espèrer faire tomber les tabous, en parler avec sincérité.

Oser dire à quelqu’un qu’on aime "je me permets de te dire que tu bois trop" C’est une porte qui s’ouvre ou qui claque ! C’est un risque à courir. Mais l’amour comme l’amitié, se vivent dans la sincérité et la vérité.
Lorsque ma meilleure amie m’a dit un jour : "Ecoute ! je trouve que tu bois beaucoup!" Je ne lui ai pas sauter au cou et me suis justifiéé tant bien que mal en pretextant que lorsque je suis en fête, j’aime m’amuser et que je n’apprécie pas que l’on compte le nombre de verres que je bois. Je ne donnais pas cher de notre amitié car elle m’avait vexée , et j’avoue aujourd’hui avoir eu honte de moi ce jour là. Mon égo en avait pris un sacré coup.

J’aurais dû au contraire lui sauter dans les bras et l’a remercier , de s’être rendu compte que j’étais en difficulté avec l’alcool.
Je n’ai donc pas tenu compte évidemment de sa reflexion et la vie à continuer, sans qu’on en reparle. Mais il faut que je sois honnête, une petite voix me rappelait souvent l’évènement. Mon amie Sandrine ne boit plus une goute d’alcool car elle ne controle pas sa consommation. Elle a été plus intelligent que moi, car elle s’en est vite rendu compte et n’a pas fait de résistance.
Et bien oui elle avait déniché mon secret si doux à moi-même. C’était donc une vraie amie ! celle qui vous connaît très bien, celle avec qui rien n’est superficiel. Je ne l’a remercierai jamais assez d’avoir oser m’en parler. Alors vous aussi oser si un jour cela se présente.

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2009-01-30T15:44:00+01:00
https://quintessence.journalintime.com/2009/01/30-etre-alcoolique-sans-que-ca-se ETRE ALCOOLIQUE SANS QUE CA SE SACHE ! Lorsqu'on évoque le mot "alcoolique" il nous vient tout de suite l'image d'une personne popoche, ivre du matin au soir, au teint rougeot, à l'oeil glauque, et à l'allure délabrée. Cet état d'alcoolisme est facile a repérer. Moi je voudrais vous parler de la personne dont on ne décèle pas l'alcoolisme parce qu'elle-même ne se dit pas alcoolique. Cette forme dissimulée habilement, dont j'ai moi même tiré les ficelles et dont je connais par coeur le procédé est toute aussi dévastatrice que la première. Elle est tout simplement plus correcte et surtout plus sociale puisqu'elle Lorsqu’on évoque le mot "alcoolique" il nous vient tout de suite l’image d’une personne popoche, ivre du matin au soir, au teint rougeot, à l’oeil glauque, et à l’allure délabrée. Cet état d’alcoolisme est facile a repérer. Moi je voudrais vous parler de la personne dont on ne décèle pas l’alcoolisme parce qu’elle-même ne se dit pas alcoolique. Cette forme dissimulée habilement, dont j’ai moi même tiré les ficelles et dont je connais par coeur le procédé est toute aussi dévastatrice que la première. Elle est tout simplement plus correcte et surtout plus sociale puisqu’elle ne dérange que l’a personne immodérée. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui, l’alcoolisme mondain.

J’aime donc très tôt le goût de l’alcool comme je l’ai raconté.
A la maison lorsque j’ai 7-8 ans, pendant que mes parents raccompagnent les invités à la porte d’entrée, je finis tous les fonds de verre sans que personne ne s’en aperçoive. Je grandi ainsi entre un grand-père et une grand-mère alcoolique et des parents sérieux mais qui aiment le dimanche après-midi emmener leur petite famille acheter de merveilleux millésimes des coteaux du Layon, chez les viticulteurs de la région. Nous passons beaucoup de temps à déguster ces elixirs sublimes, et il n’y a rien de malsain à l’époque qu’on me fasse goûter ces vins liquoreux qu’on appelle "vin de femme". Je connais toutes les saveurs de chacune de ces essences ennivrantes, du Bonnezeaux, au layon vieille vigne sans oublier les meilleurs que sont le chaume et le quart de chaume. Je suis née entre deux côteaux, le muscadet d’un côté, et l’anjou de l’autre ce qui explique nos ballades du dimanche après midi, sur les bords de loire. Voilà j’aurai préféré détester tous ces vins . Heureusement pour moi ma vie sociale et professionnelle n’en n’ont jamais souffert. Sans doute parce que j’ai rarement bu pour noyer mon chagrin mais plutôt par amour pour le goût du vin et pour faire la fête. C’est ainsi que je ne suis jamais cachée pour boire, mes amis me prenant tout simplement pour une bonne vivante.

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2009-01-30T14:46:00+01:00