SOBRIETE
Ma sobriété n'a pas tenue plus longtemps qu'une promesse d'ivrogne. Je me fais de plus en plus peur, je me dégoûte. Un choc émotionnel m'a fait resombrer lourdement dans la picole. Et pourtant je ne trouve même plus de plaisir à boire, les lendemains de cuites sont de plus en plus terribles. Le goût dégeulasse de l'alcool encore en bouche au petit matin est horrible mais je continue pourtant comme une gamine la main dans le sac de bonbons. Chaque jour se levant je me dis que c'est le bon ! mais quand l'heure de l'apéro sonne je suis là, ravie de remplir mon verre de cet élixir (...)