MON ENNEMI PREFERE

LA MALADIE

Je sais depuis toujours que ma consommation d’alcool dépasse les normes ! Mais jamais je n’ai réellement songé, ni eu l’envie de changer ce comportement jusqu’au jour où la dépression m’a conduite chez mon médecin. En cinq ans j’ai subis quatre décès familiaux, l’incendie de mon pavillon, un divorce et l’annonce d’un adénome carcinomateux au foie de mon fils (non dû à l’alcool) J’ai commençé à me faire peur. Je ne buvais plus pour rire, mais pour pleurer !
Des douleurs de l’hypochondre droit sont venues s’intallées de plus en plus souvent. L’envie de me prendre par la main pour me sentir mieux m’a donc conduite chez mon toubib comme le faisais ma maman jadis. Mais cette fois, j’étais seule. Ainsi, Je me suis délivré de mon si doux secret sans honte, avec beaucoup de modestie et demandant enfin de l’aide.
résultat : prise de sang, échographie du foie
GMT : 145 TRANSAMINASES 18 et 37 (normaux)
Le bilan a été sans appel : Stéatose du foie !
Verdict : plus une goutte d’alcool !
Pauvre de moi que ma vie va devenir triste sans mes apéros du soir. Le toubib m’a dit que c’était réversible, mais qu’il fallait agir rapidement si je ne voulais pas finir avec une vraie poche à vin.
Pas le choix donc. La dernière longue période d’abstinence remonte à ma dernière maternité il y a quatorze ans. Je n’ai jamais bu pendant mes grossesses et j’en suis très fière.
Je sais que ça ne va être bien facile mais que ça va me coûter moins cher ! ! hi hi pour la consolation.
Le temps des conneries est fini je vais avoir 50 ans ! ! et je voudrais vivre encore un peu.